World Policy Conference 2012
WPCTV Interview
C’est reparti pour un second mandat pour Barack Obama. Le président américain a réussi son pari d’être réélu malgré un bilan en demi-teinte. Une victoire plus serrée que celle de 2008. Quels sont les défis qui attendent le 44ème Président des États-Unis ? Quelle sera sa marge de manoeuvre face […]
L’élection de novembre 2008 a revêtu un caractère très singulier dans l’histoire des élections présidentielles américaines. D’abord, bien sûr, parce qu’elle a amené à la Maison-Blanche le premier président noir, près de cent cinquante ans après la fin de la guerre de Sécession, et quarante ans après l’assassinat de Martin Luther King. Mais aussi parce que le retour au pouvoir des démocrates semblait marquer la fin d’un long cycle républicain entamé avec l’élection de Ronald Reagan, et à peine troublé par l’intermède de la présidence Clinton, qui, sur ses huit ans de mandat, eut à compter pendant six ans avec une difficile majorité républicaine conservatrice au Congrès.
Entretien sur la bande dessinée « Quai d’Orsay » avec François Bujon de l’Estang et Abel Lanzac.
Rupture ou continuité ? A chaque élection, tout changement de président, et a fortiori toute alternance politique, pose à nouveau cette question avec acuité.
Quelles doivent être les grandes orientations de la politique étrangère française dans les années qui viennent ? La campagne électorale qui vient d’aboutir à l’élection de François Hollande n’aura fourni aucun élément de réponse.
[:fr]Mondes (M.) : Depuis les traités de Westphalie (1648) et d’Utrecht (1713), et avec le Congrès de Vienne (1815), s’est imposée une lecture de l’organisation de la scène internationale en termes d’équilibre des puissances, qui débouche parfois sur un concert des nations. Cette approche est-elle encore pertinente et un nouvel équilibre […]
Malgré l’émergence de nouvelles puissances, la France conserve une influence et une capacité d’action supérieure à ses moyens matériels. Cela résulte de son histoire, de son siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, de ses moyens d’intervention militaire et aussi de ses initiatives diplomatiques.
Elle joue autant que possible la carte des institutions multilatérales, les plus anciennes comme l’ONU ou les plus récentes comme le G8 et le G20 dont elle s’est faite le champion. De propos délibéré, elle a ainsi depuis cinq ans opérés un rapprochement avec la diplomatie américaine en normalisant sa position vis-à-vis de l’OTAN.
Le 17 décembre 2011, une présentatrice de la télévision d’état nord-coréenne annonçait au monde en sanglotant la mort du « Cher Leader » Kim Jong-il. Les organes de presse nord-coréens diffusèrent par la suite très largement des images de foules en pleurs, secouées de sanglots, réunies dans une communion apparemment fervente autour du souvenir de leur dirigeant bien-aimé.