L’obsession sécuritaire des Américains l’emporte désormais sur toute autre préoccupation
L’espionnage n’est jamais « normal » entre alliés. Il faut cependant se souvenir que les Etats n’ont pas damis, ils n’ont que des intérêts.
L’espionnage n’est jamais « normal » entre alliés. Il faut cependant se souvenir que les Etats n’ont pas damis, ils n’ont que des intérêts.
Symbole et continuité : la frégate de la liberté a rencontré la statue du même nom. Un moment fort de l’amitié franco-américaine.
Revue des Deux Mondes (décembre 2014) Il y a cinquante ans, la France du général de Gaulle reconnaissait la République populaire de Chine et établissait avec elle des relations diplomatiques. Le communiqué de janvier 1964 fut suivi, quelques semaines plus tard, de la nomination de Lucien Paye, ancien ministre de […]
L’Europe ne l’avait pas vu venir, tant le projet de « partenariat oriental » de l’Union européenne et celui d’accord d’association avec l’Ukraine avaient cheminé discrètement dans la tuyauterie des institutions de Bruxelles à l’insu des opinions publiques, et à l’écart des projecteurs de l’actualité politique.
Des drapeaux européens étoilés flottent sur la place Maïdan, au coeur de Kiev, aux côtés du drapeau ukrainien, reflétant ainsi le rôle central qu’aura joué l’Union Européenne dans la grave crise de régime qui secoue ce pays depuis novembre dernier. Mais cette place de choix est en un sens paradoxale. […]
François Bujon de l’Estang, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, dans Le Grand Journal – 11/02
Depuis trois semaines, le Premier Ministre turc, Recep Tayip Erdogan, se multiplie sur le front européen. Il s’est d’abord rendu à Bruxelles pour y rencontrer les dirigeants de l’Union Européenne, puis a reçu à Ankara le président français François Hollande en visite d’Etat, avant de se rendre à Berlin pour s’y entretenir avec Angela Merkel. Ce soudain activisme européen s’explique sans doute par les déconvenues enregistrées par la diplomatie turque sur à peu près tous les sujets.